Lettre ouverte à... Solweig Rediger-Lizlow (miss météo de canal plus)
Chère miss Météo (ou chère Solweig)...
J'ai attendu quelques jours avant de vous écrire cette lettre (je vous vouvoie mais on pourrait se tutoyer, vous avez 20 ans et j'en ai même pas dix de plus que vous.)
D'ailleurs c'est sans doute une des raisons de cette lettre, votre âge. Il vous manque quelques années au compteur peut-être. Quelques idées aussi sûrement. De l'humour très certainement.
Bref vous l'auriez compris, je ne suis pas fan. Loin s'en faut. Mais pour être tout à fait honnête, je dois avouer n'avoir que trés rarement compris la séquence "météo" du Grand Journal. Que ce soit avec vous ou avec d'autres. Mais par le passé, elle me paraissait quand même beaucoup moins éprouvante.
J'ai attendu, je le disais au début de la lettre, quelques jours, pour ne pas immédiatement déverser toute ma haine et mes critiques, sans autoriser un bénéfice, celui du doute. Mais là, c'est trop. Je n'en peux plus.
Il paraît que dans la séquence météo du Grand Journal, ce n'est pas la météo le plus important. C'est bizarre mais c'est comme ça. Et ça dure depuis les années Nulle Part Ailleurs. Mais je pense qu'il est temps de supprimer à jamais cette parenthèse, ni drôle ni fraîche, ni agréable.
Il y a plusieurs soucis avec cette séquence cette année. Vos interventions ne sont pas drôles. Elles ne sont pas utiles non plus. Votre sourire est un peu figé. Vos bafouillages systématiques témoignent de votre stress latent, et toujours aussi présent après quelques semaines de direct. Votre allure et votre physique ne sauvent même pas ces tentatives. Je ne veux pas attaquer le physique, je ne le fais jamais, et c'est idiot. Tous les goûts sont dans la nature, et vous n'êtes pas laide, bien au contraire. Mais en comparaison avec les précédentes miss, il y a du laisser aller, pour sûr.
Je me doute que vous n'êtes pas seule responsable de tout ça, et c'est bien ça le pire. Vous devez avoir des auteurs derrière vous, qui valident vos mauvaises blagues avant que vous les tentiez en direct. Il doit bien y en avoir quelques uns qui remarquent que personne n'est amusé de tout cela.
Il y a bien quelqu'un qui remarque que la seule fois où j'ai entendu parler de vous ailleurs, dans la presse, c'est pour signaler que vous aviez participé à une vidéo coquine.
Il y a bien quelqu'un qui caste les jeunes filles. Et même si ce n'est QUE pour présenter une météo dont tout le monde se fout, et faire la potiche et tenter un brin d'humour, le choix est là, et il se doit impeccable au regard de la qualité de l'émission dans laquelle cette séquence intervient.
Et puis il y a cette idée farfelue de croire que le succès d'une miss météo se ferait sur son originalité autre que personnelle. Sans doute vous a-t-on choisit pour votre nom. Solweig Rediger-Lizlow. Original mais imprononçable et très difficile à retenir. A côté des Louise Bourgoin et Charlotte Le Bon, avouez que votre patronyme ne vous aide pas.
Et puis il y a l'histoire. Une belgo-russe. Je pense que ça aurait pu faire rêver, mais non.
Il y a aussi le regard gêné de Michel Denisot, qui n'a pas envie de rire, mais se force pour faire un peu "corporate".
Mais surtout, il y a l'allure, le look, l'assurance, l'entrain qui manquent cruellement. Il ne reste qu'un sourire béat et tendu qui n'est pas le signe d'une joie palpable d'être sur le plateau.
Bref, après quelques semaines de réflexion, je suis dans l'obligation d'exiger votre démission, qui vous permettra de partir la tête haute, et d'arrêter là les frais d'une séquence, je le répète, inutile et surtout dispensable. Une séquence qui n'apporte rien, pas même le temps qu'il fera demain. Pour une météo, c'est balo.
Je termine avec cette phrase que vous avez tenté de faire votre, cette phrase qui, si la séquence météo du Grand Journal avait tenu la route aurait pu devenir culte, mais qui tombe à l'eau chaque soir, et ajoute à la pénibilité de la chose.
A tantôt (mais ailleurs que dans la séquence météo).