Affaire DSK, suite et... et ben non, suite et suite...

Publié le par Guillermo

On croyait avoir tout vu, tout entendu, tout écrit, tout lu, tout regardé.

On croyait avoir sorti les meilleures vannes sur le sujet, constaté les plus grandes délations, ouvert la plus grande boîte à Pandore qui soit.

De New-York à Paris, en passant par Lille et par Genêve.

Le zizi de DSK en aura fait couler... de l'encre.

Oui mais ce n'est pas terminé. Après la version de Nafissatou Diallo, celle du Sofitel, celle des avocats de DSK, celle de gens dont on n'aurait jamais soupçonné qu'ils avaient été présents dans cette suite pendant que Dominique s'octroyait une pause détente et plaisir avec Nafissatou, et même après la fausse version de DSK sur le plateau de Claire un dimanche soir à 20h (pour les amnésiques c'est par ici  L'heure de vérité... Ou pas...), voilà que débarque une autobiographie autorisée de l'ancien patron du FMI.

Un ami plus qu'un collaborateur. Un homme qui nous relate des faits que nous connaissions mais différemment. Un certain Michel Taubmann, qui vient de faire fureur sur le plateau de Michel Denisot.

Pour ceux qui ne lisent pas entre les lignes, je dois l'écrire noir sur blanc, il m'a énervé. Tellement énervé que du coup j'ai même pas pu résister à l'envie de zapper pendant la météo de Solweig, alors que d'habitude, je me délecte de sa niaiserie et de sa bêtise. C'est un peu ma nouvelle Eric Zemmour. Je le regardais uniquement pour pouvoir déverser ma haine, et avoir quelqu'un à ne pas aimer. Il m'énervait, mais gentiment. Maintenant il me manque.

Solweig, c'est presque pareil, elle m'énerve, je ne l'aime pas, je la trouve incompétente, mais la seule différence c'est que si elle était virée, elle ne me manquerait pas.

Bref, je m'égare, ce n'est pas le sujet, surtout que je ne l'ai pas regardée ce soir, et que si ça se trouve, elle a cartonné, elle a mis à mal ma théorie que je m'évertue à distiller ici semaine après semaine, et elle a prouvé au monde entier sa vraie valeur. J'en doute mais bon...

J'en reviens à ce monsieur Taubmann. Selon lui, et selon DSK puisqu'il parle en son nom (et aux noms d'autres personnes qu'il ne souhaite pas citer, et qui seraient colporteurs de la parole de Nafissatou -on les connaît tellement bien maintenant que les prénoms suffisent-), tout cela est un complot.

Selon ce monsieur Taubmann qui réclame des applaudissements au début de l'interview, alors que personne ne le connaît (et, je pense, que personne n'a eu envie de connaître à la fin de l'interview), c'est tout simplement la femme de chambre qui aurait aguiché Dominique qui sortait de la douche. Comme il ne se douche pas en maillot de bain, il avait le zizi à l'air, (et pas encore en l'air) et Nafissatou a su par un simple regard insistant (tout en se dirigeant vers la porte pour sortir) indiquer à ce futur chef d'état (presque Domi, presque... a deux doigts...) qu'elle aurait bien aimé passer les six prochaines minutes avec lui et lui montrer un de ses talents, méconnu de ses employeurs.

Un complot, parce qu'aprés tout, ce n'est pas le physique, pourtant si attrayant, de notre bon Dominique qui aurait charmé notre femme de chambre, mais plutôt les billets flambants neufs proposés pour le faire tomber. 

Elle aurait même dérobé son Blackberry aprés qu'ils eurent partagé quelques minutes et quelques phéromones. Elle ou quelqu'un d'autre ajoute monsieur Taubmann, parce qu'elle n'était pas seule dans cette suite. Scoop, assez énorme et étonnant, il s'agissait sans doute d'une soirée Bunga Bunga...

Bref, même si le complot est une des hypothèses probables dans cette histoire, même si piège il y a eu, il est évident, par ailleurs, que DSK est tombé en plein dedans, qu'il s'y est même bien vautré, et qu'il continue un peu en donnant son aval pour ce type de bouquin qui le ridiculisent plus qu'ils ne le blanchissent. Même si complot il y a eu, cette affaire dite du Sofitel a permis de faire s'ouvrir d'autres boîtes de Pandore laissant présager tout de même que le bon vieux Domi n'était pas toujours tendre avec la gent féminine, même s'il en est archi archi fan.

C'est comme ça la politique, et pourtant il le savait Dominique. Il en avait déjà connu des affaires, et il s'en était accroché quelques unes de casseroles. Et puis un jour il a réussi à les faire oublier, à devenir quelqu'un. Un présidentiable. Et quand on est présidentiable, pour être président, il ne faut pas se contenter d'être un homme, il faut être un modèle, et pour le coup, c'est un peu raté.

Alors peut-être que quelque part, DSK est une victime. Peut-être. Mais ailleurs, il est très certainement coupable, alors cessons avec tout cela, laissons le vivre sa vie d'ancien homme politique influent, et passons à autre chose. 

J'appelle à un arrêt immédiat des blagues sur cette affaire (même moi je m'y engage c'est dire), j'appelle à une cessation sans plus tarder de toute allusion utile ou pas à ce qui s'est passé dans une suite du Sofitel de New-York le 14 mai 2011.

On tourne la page sans plus tarder, surtout on n'achète pas le livre de ce monsieur Taubmann plus subjectif tu meurs, et on pense que demain, c'est aussi la journée mondiale de lutte contre le Sida, que c'est important, et qu'il serait judicieux de demander à DSK si, lors de ses parties libertines, il utilisait, utilise et utilisera ou non un préservatif.

Pour le coup, elle deviendrait presque ludique cette histoire...

 



Publié dans Société

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