Prise de conscience
A l'instant précis où je suis en train d'écrire ces lignes, je prends conscience de la chose. Non pas du fait d'écrire ces
lignes, juste de cette chose qui me hante depuis quelques semaines.
Le fait de réaliser qu'un point final a bel et bien était déposé sur une dernière page qui a bien était tournée, d'un livre qui a bel et bien était refermé.
Et ben ça fait pas que du bien.
Ce soir je suis triste. Mais pas comme à une certaine époque où je ne savais pas qu'on pouvait survivre à ces blessures là.
Je suis triste tout en sachant au fonds de moi qu'on peut renaître de ce genre de cendres (pas exactement dans le même état, mais tout de même...)
Je suis triste parce que rien n'y personne ne pourrait me soulager de cette peine, et parce que cette peine entraîne d'autres peines, totalement loufoques mais qui, en de telles circonstances prennent des proportions inenvisageables. Le fait de ne pas avoir fait la vaisselle, d'avoir oublié le pain, de ne plus avoir d'eau chaude après trois quarts d'heure passés sous la douche, peuvent vous faire entrer dans des crises d'hystérie quand vous traverser ces moments là (en dehors de tout moment de tristesse, si vous réagissez mal à ces cas de figure, c'est bien que vous êtes hystériques.)
Je suis triste et à la fois soulagé de ma prise de conscience. Je me dis qu'au moins, je ne m'attendrai plus à rien. Peut-être un texto de temps à autre, un appel pour les jours de fêtes, une carte pour la nouvelle année.
Je suis triste parce que j'ai été fort pendant trop longtemps, et que je me suis voilé la face depuis la fin de cette histoire pour paraître grand et totalement étranger à une peine découlant de ma rupture et que ce soir, j'ouvre enfin les vannes de la dépression.
Je suis triste mais je vais bien. Joli titre pour un film français, faudra que je songe à le déposer...
Je vais bien parce que je sais que beaucoup traversent cette période en ce moment, que je pense à eux, que je comprends ce qu'ils traversent, et que je respecte cette dignité qui nous fait sourire et rire comme si les jours n'avaient jamais été aussi beaux.
Je vais bien parce que mes projets avancent, doucement mais sereinement.
Je vais bien parce que je viens de prouver à une fille, fidèle lectrice de ce blog et qui se reconnaîtra, qu'on peut parler de soi en faisant un blog tout en restant digne, et sans rien vraiment dévoiler (elle en doutait dans un mail ce matin).
Je vais bien, mais j'ai besoin d'avoir mal encore quelques jours pour rebondir et me sentir vivant à nouveau.
Alors ne vous en inquiétez pas de trop...
Le fait de réaliser qu'un point final a bel et bien était déposé sur une dernière page qui a bien était tournée, d'un livre qui a bel et bien était refermé.
Et ben ça fait pas que du bien.
Ce soir je suis triste. Mais pas comme à une certaine époque où je ne savais pas qu'on pouvait survivre à ces blessures là.
Je suis triste tout en sachant au fonds de moi qu'on peut renaître de ce genre de cendres (pas exactement dans le même état, mais tout de même...)
Je suis triste parce que rien n'y personne ne pourrait me soulager de cette peine, et parce que cette peine entraîne d'autres peines, totalement loufoques mais qui, en de telles circonstances prennent des proportions inenvisageables. Le fait de ne pas avoir fait la vaisselle, d'avoir oublié le pain, de ne plus avoir d'eau chaude après trois quarts d'heure passés sous la douche, peuvent vous faire entrer dans des crises d'hystérie quand vous traverser ces moments là (en dehors de tout moment de tristesse, si vous réagissez mal à ces cas de figure, c'est bien que vous êtes hystériques.)
Je suis triste et à la fois soulagé de ma prise de conscience. Je me dis qu'au moins, je ne m'attendrai plus à rien. Peut-être un texto de temps à autre, un appel pour les jours de fêtes, une carte pour la nouvelle année.
Je suis triste parce que j'ai été fort pendant trop longtemps, et que je me suis voilé la face depuis la fin de cette histoire pour paraître grand et totalement étranger à une peine découlant de ma rupture et que ce soir, j'ouvre enfin les vannes de la dépression.
Je suis triste mais je vais bien. Joli titre pour un film français, faudra que je songe à le déposer...
Je vais bien parce que je sais que beaucoup traversent cette période en ce moment, que je pense à eux, que je comprends ce qu'ils traversent, et que je respecte cette dignité qui nous fait sourire et rire comme si les jours n'avaient jamais été aussi beaux.
Je vais bien parce que mes projets avancent, doucement mais sereinement.
Je vais bien parce que je viens de prouver à une fille, fidèle lectrice de ce blog et qui se reconnaîtra, qu'on peut parler de soi en faisant un blog tout en restant digne, et sans rien vraiment dévoiler (elle en doutait dans un mail ce matin).
Je vais bien, mais j'ai besoin d'avoir mal encore quelques jours pour rebondir et me sentir vivant à nouveau.
Alors ne vous en inquiétez pas de trop...