J'ai testé pour vous... L'album Kiss and love...

Publié le par Guillermo

Les rumeurs sont allées bon train, on a spéculé, on a menti, on a déduit sans trop connaître les règles arithmétiques.
 
Où étais-je encore allé me fourrer ?
 
 
Que m'était-il arrivé pour être si longtemps absent de cet espace d'écriture libre et (je l'espère) amusant ?
 
Tout simplement j'étais parti en voyage.
 
Qu'on se rassure dans les chaumières, je n'ai pas traversé la Méditerranée et je n'ai pas contracté le virus Ebola dont tout le monde parle.
C'est une autre immensité aquatique que j'ai eu la chance de survoler pour me retrouver dans un road trip fascinant mais épuisant.
 
Washington
New-York
Montréal
 
Mais j'aurai l'occasion, peut-être, d'en reparler ici.
 
Je reviens donc, le cœur léger et le bagage mince, (non en fait pas vraiment, l'Amérique a eu raison de mes économies et de ma valise qui ne refera plus jamais de voyage en ma compagnie... RIP).
 
Et je vous le dis tout de go, ce n'est pas l'affaire Nabilla qui me sort de ma retraite. Pourtant ça m'aurait attiré des tonnes de lecteurs.... Mauvais choix éditorial de ma part...
 
Non, je reviens pour parler musique. Et pour vous expliquer que Pascal Obispo est un génie (enfin si vous en doutiez encore ou que les frasques de Michel Polnareff sur Tweeter avaient semé le doute dans votre esprit).
 
Allons droit au but (dit le mec qui parle de tout autre chose depuis dix minutes), je vais vous parler de l'album réalisé au profit du Sidaction Kiss and Love.
 
J'ai pour habitude d'être honnête (en même temps j'ai rien à perdre en l'étant) et je vais continuer à l'être dans les prochaines lignes.
 
Au départ, j'étais très frileux sur ce cd. Il faut dire que le single très très très commercial qui passe en boucle à la radio est un brin énervant. Je me suis dit qu'il n'annonçait rien de très musicalement artistique. Et puis j'ai entendu une interview de Pascal.
 
Je dis Pascal parce que je l'aime bien moi, Obispo. On oublie trop souvent qu'il est à l'origine de chansons incontournables pour qui aime la chanson française. D'ailleurs, vendredi je vais le voir en concert (là c'est l'exemple de l'anecdote qui ne sert à rien et que j'aurai pu éviter). Je l'ai entendu raconter son projet, sa démarche et je me suis dit qu'on était à mille lieux du single KISSSSSSSS ANDDDDD LOOOOOOOVE (j'ai essayé ici de retranscrire visuellement l'effet de la voix de Maître Gims dans mes oreilles).
 
Ma curiosité était piquée.
 
Et puis des tonnes d'artistes réunis dans un même album, ce serait du gâchis que de leur faire chanter des chansonnettes sans intérêt au son des dancefloors à la mode.
 
Je me suis lancé, j'ai acheté l'album.
 
 
 
Chères lectrices, chers lecteurs, vous qui attendez mon avis critique, il est temps de vous le livrer.
 
J'ai l'impression que ce disque a été fait pour moi. Moi l'amoureux des chansons françaises, moi l'adorateur des belles voix, moi le maniaque de la musique qui accompagne des textes pointus.
 
Oui, j'ai tout simplement adoré.
 
Le choix des artistes, parfois bizarre sur le papier, est en fait immensément intelligent, le choix des chansons parfait, la réorchestration des plus grandes chansons (et d'autres moins connues) osées et fines.
 
Loin du single visant à toucher les préados anéantis depuis l'arrestation de leur idole aux faux seins et aux fausses idées, suspectée d'avoir mal compris le sens de l'expression "vivre une love story à couteaux tirés", l'album est en fait un cadeau pour tous les amateurs de musique française.
 
Difficile de citer un duo en exemple, ils sont tous parfaits. Et moi je suis séduit. A fonds dans la voiture, en boucle dans mon appartement. Même Christophe Maë et Zaz arrivent à me surprendre avec leur reprise dansante de Foule Sentimentale. Je n'arrive pas à y croire d'avoir écrit cette phrase.
 
On retient aussi la version originale de J'en rêve encore avec Garou et Tina Arena, la voix chantante de Cabrel sur Lucie, la surprise Eddy Mitchell sur Ma petite Entreprise.
 
On retient surtout le travail méticuleux pour rendre service à une bonne cause tout en offrant un album magnifique et touchant.
 
Si je devais résumer tout cela en deux mots, je dirai que cet album c'est un peu comme les Enfoirés d'antan, ceux qui nous offraient de beaux duos originaux sans fioriture aucune. C'est les Enfoirés sans toutes les critiques qu'on est parfois un peu obligé d'émettre sur les participants (pas tous quand même) ou l'organisation ou la machine commerciale que c'est un peu devenu.
 
Revenons aux essentiels, à la musique, à la voix, aux paroles, et au génie artistique.
Faire une bonne oeuvre en achetant un bon cd à écouter encore et encore (d'ailleurs celle là n'y est pas mais y en a deux autres de Francis Cabrel sublimes) en ces temps de morosité ambiante, je crois qu'il ne faut pas se poser la question mille fois.
 
Je vous laisse donc avec vos choix, vos goûts musicaux (qui ne se commandent pas), et votre conscience, mais moi si j'étais vous, je m'y risquerai sans crainte.

 

 

 

Publié dans Musique

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S
J'apprécie votre blog , je me permet donc de poser un lien vers le mien .. n'hésitez pas à le visiter. <br /> <br /> Cordialement
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G
Merci pour le commentaire! Avec plaisir ;-)
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M
j'adoore cet article !!! Merci pour Pascal et les 120 artistes mobilisés pour cette aventure Kiss and love
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